En entrant
dans le village par la D71, en venant de Le Hamel ou
Sailly-Laurette, prendre à gauche après
le calvaire. Cette nécropole de 5.122 m²
a été aménagée sur les lieux
mêmes où fut édifié le premier
cimetière militaire le 12 février 1916.
A cette époque, Cerisy était un village
de l'arrière pour l'armée française.
Au printemps de cette même année, une gare
et un hôpital ( hôpital
d'évacuation n°3 - H.O.E. 3 ), qui se trouvait près
de Gailly, à droite de la D71 et avant la D42,
y furent érigés. |
On
trouve également, dans cette nécropole,
un carré de 393 tombes du Commonwealth (344 Britanniques,
4 Canadiens, 44 Australiens et 1 Néo-Zélandais).
Deux entrées sont, en fait possible : soit par
la grille qui permet d'accéder à la nécropole
nationale, séparée par une haie (voir photo 4), soit en contournant cette
même nécropole ou, à l'opposé,
le cimetière communal, ce qui permet d'arriver
à l'entrée photographiée ci-dessus.
Ces tombes proviennent du proche champ de bataille,
où elles étaient isolées, mais
aussi de l'extension du cimetière communal de
Buire, à 4 km à l'est de Péronne
(on avait inhumé un soldat britannique dans le
cimetière communal et quatre autres, ainsi que
trente-six Australiens, dans l'extension). Cerisy
vécut à l'heure britannique de l'été
1915 au printemps 1916, puis une nouvelle fois en 1917
jusqu'à l'offensive allemande
de 1918. |